L’EFFERVESCENCE DE LA CAN
Akwaba, c’est le crédo qui accompagne cette 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations organisée par la Côte d’Ivoire. Le pays hôte, qui n’avait pas accueilli la famille africaine depuis 2000, a mis la barre haute pour faire de cette édition la plus belle, la plus chaleureuse que le continent ait connu. Et il faut dire qu’aussi bien sur le plan organisationnel, infrastructurel, convivial et même sur les airs de jeux, la CAN ne cesse d’éblouir ses spectateurs. Nous allons nous intéresser ici aux surprises sur le terrain.
Les spectateurs sont témoins d’un scénario improbable. Nul n’aurait imaginé l’issue du carré gagnant de cette compétition.
Notons que 24 nations africaines concourent pour le prestigieux trophée qui sacrera le vainqueur de cette 34ème édition .
Pour rappel, le Cameroun avait abrité la précédente édition (CAN 2021) et le vainqueur fut, pour la première fois, les lions de la Teranga (hospitalité). Pour cette édition, la terre des Éléphants a majestueusement marqué son implication au travers de sa spectaculaire cérémonie d’ouverture le 13 janvier 2024 disant ainsi “AKWABA” aux 24 pays qui séjourneront pendant un mois sur son territoire – d’où le slogan « la CAN de l’hospitalité ».
Le show footballistique tant attendu s’est vu transformé en distribution automatique de “Coup de Marteau” (Tamsir) aux géants du football Africain. Une guerre du Graal où les mastodontes tel que l’Egypte, le Cameroun, le Ghana, le Maroc et même le dernier détenteur, pourtant favori, le Sénégal, ont tous été évincés pas les animaux insoupçonnés de la forêt, parmis lesquels: les Léopards de la République Démocratique du Congo, le Cap-Vert, l’Angola, La Guinée-Conakry.
Les petites nations, ou nouveaux forts, ont su imposer leur jeu et stratégie et se hisser dans le carré final, à l’instar des Léopards du Congo, les Bafana Bafanas de l’Afrique du Sud, les Eagles du Nigéria ou encore les Éléphants de Côte d’ivoire.
En soi, l’AFCON est un événement non seulement sportif, mais aussi culturel et touristique. Il permet aux supporters de découvrir la culture tant historique, traditionnelle et surtout culinaire du pays hôte ; de s’imprégner de l’ambiance et de partager sa vibe du douzième joueur, afin de booster la performance des équipes respectives.
Il va sans dire que ces derniers ont un rôle important dans le déroulement de la compétition, en l’animant au travers de leur émotion: joie, déception, pleure et taquinerie. L’effervescence et l’engouement que suscite cet événement sportif sont sans doute la raison pour laquelle elle suscite autant d’attention au point de pouvoir dans quelques années, compter parmi les meilleures compétitions sportives mondiales.
Le Maroc relèvera-t-il le défi pour la CAN 2025? Proud Africa.
Aude Nouboue pour Tabesimag

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